Portugal, ancrage et retour à l'essentiel

Portugal : Ancrage et retour à l’essentiel

Portugal : Ancrage et retour à l’essentiel

Le Portugal, ce pays qui répond aux valeurs et croyances spirituelles.

Sur mes réseaux je t’ai souvent expliqué que le Portugal était l’un de mes pays coup de cœur. Quand j’y vais-je me sens bien, je me sens vivante. Mais pourquoi ?

Aujourd’hui je vais te parler de toutes les facettes de ce pays que j’aime tant et pourquoi il peut être intéressant d’y vivre quand on cherche à se reconnecter à sa spiritualité.

Portugal = Ancrage 

Au Portugal on vit au jour le jour. Les Portugais sont des bons vivants qui profitent de chaque instant en famille ou entre amis.

Quand j’y vais pour les vacances il est rare qu’on planifie quelque chose à l’avance. Beaucoup moins rare en revanche qu’une personne débarque à l’improviste et monopolise toute ta journée. Au début j’avais du mal à m’y faire (surtout l’été quand je prévois d’aller à la plage), aujourd’hui je réalise à quel point c’est satisfaisant de se laisser guider et de profiter de ce qui vient à chaque instant.

Les Portugais aiment se retrouver au bar après le travail, ou le dimanche au marché. L’heure n’existe plus, on se contente de passer des bons moments autour d’un café (ou d’un petit verre).

Une bonne manière d’entretenir son ancrage au Portugal est de travailler la terre, et là pas de soucis à se faire de ce côté-là. Chaque portugais (ou presque) possède son jardin. Moi qui avais l’habitude de faire mourir une plante verte, je dois reconnaître que je suis plutôt admirative de voir que tout le monde s’en sort très bien pour donner vie dans leur jardin.

Portugal = Kilomètre zéro

Alors qu’on paie CHF 4.- en Suisse pour une salade, au Portugal on n’a qu’à se déplacer jusqu’au jardin.

Et le goût…. Oui le goût, rien à voir avec ce que j’ai l’habitude de manger au supermarché. On sait d’où ça vient, comment c’est planté, pas de produits chimiques qui détruisent la santé c’est le MUST !

En gros, on fait des économies et on mange sainement plus souvent (oui parce que comme je le disais à CHF 4.- la salade, on se retient parfois).

Portugal = Pas de stress

En Suisse tout va vite, tout le temps. On se stress pour aller au travail, aller manger, rentrer du travail, travailler aussi. Le stress est partout. C’est devenu d’ailleurs une angoisse pour moi d’aller au magasin ou dans des endroits animés. 

Au Portugal c’est toujours « mais devagar » (plus lentement). Je me souviens de cette prise de conscience que j’ai eu le jour où j’ai passé 30 minutes à la pharmacie pour un test covid avant de rentrer en Suisse. La femme prenait son temps, elle faisait des allers-retours pour aller chercher un stylo, puis une feuille, elle écrivait au ralentit. Sur le moment j’étais agacée. Moi qui avais l’habitude que tout aie vite, je devais me faire à un rythme dont je n’étais clairement pas habituée. 

Mais j’ai fini par me demander : Et si c’était elle qui avait raison ? 

Pourquoi courir ou agir dans le stress ?

 C’est vrai que quand on a un rendez-vous juste après cela peut vite devenir problématique, mais finalement, n’est-ce pas à moi de mieux m’organiser ? De partir plus tôt de chez moi pour faire ce que j’ai à faire avant ce rendez-vous. 

C’est encore dur pour moi de sortir du rythme effréné de la Suisse, mais depuis cette prise de conscience j’essaie de travailler là-dessus. 

PS : Si comme moi tu as conscience de ce stress quotidien, commence par virer le mot « vite » de ton vocabulaire.

Les Portugais sont débrouillards

La première fois que j’ai vu une grand-mère plus ou moins âgée tirer une brouette pleine à ras bord avec une force herculéenne je me suis dit que j’avais raté un truc. 

Tout le monde sait tout faire.

Que ce soit le jardin, les réparations à la maison, la cuisine… 

Et quand on y pense, ce sentiment d’être capable de tout faire soi-même, de ne dépendre de personne d’autre, ça renforce l’ancrage, ce sentiment d’être en sécurité, que peu importe les imprévus on saura gérer. 

L’air de l’océan

J’ai toujours trouvé que les personnes qui vivaient à côté de la plage étaient plus heureux. Je pense que c’est parce que l’eau a des vertus purificatrices et nous déleste de nos soucis et de nos petits maux du quotidien à peine on pose les pieds sur le sable. 

Dès que j’arrive à la plage, je me sens bien, je me sens ancrée et vivante et c’est clairement un plus dans la connexion spirituelle. 

Si tu veux en savoir plus sur le Portugal ou si l’idée de t’y expatrier t’intéresse je te laisse découvrir Cap sur le Portugal, qui est selon moi LE site de référence à ce sujet.

Roxane Bertagna
Auteure , rédactrice et médium

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *